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 Promenade de routine ou presque. [Daniela Logans]

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MessageSujet: Promenade de routine ou presque. [Daniela Logans]   Promenade de routine ou presque. [Daniela Logans] Icon_minitimeJeu 19 Aoû - 22:26

Une mission de plus à son actif en tant que fidèle membre des Sharks. Mais cette fois-ci, rien d'officiel. Que de l'officieux. Quand on bosse pour un gang, que l'on est censé le représenter quoi qu'il advienne, affichant fièrement ses couleurs, il en va de soi que tout ce qui appartient au conflit personnel ne rentre pas en compte. Julian n'a jamais parlé de la vengeance muette qu'il entreprend depuis de longues années maintenant, ne tenant pas à compromettre une aussi bonne place que la sienne, se faisant chère ses derniers temps. Dans la charte, il est clairement expliqué que l'on se doit d'agir pour défendre l'honneur du gang et sa réputation afin de la garder à une hauteur satisfaisante. Pas pour mener une ruée contre la mort au péril de la vie de toute une espèce. Parce que les motivations de Julian sont de cet ordre. Bien au delà de l'existence de tout un groupe. L'appartenance n'a pour lui aucune importance. Il a vu en ce gang un moment efficace de remonter jusqu'au coupable du meurtre de ses parents, parce que persuadé qu'il ne s'agit en rien d'un acte isolé et délibéré. Il a conscience que l'on peut tuer pour quelques billets. Une motivation que l'on croit suffisante. Mais il sait aussi l'influence qu'avait ses parents sur ses bas fonds et le nombre de personnes qui les enviait. Vouloir posséder ce pouvoir dans le creux de sa main. On peut aisément en citer ce proverbe qui dit : « Si je ne peux avoir ce pouvoir, personne ne l'aura ». Et en cela, on se retrouve à devenir un putain de sélectionneur. Se voir attitrer cette mission divine de décider qui doit vivre ou mourir. À en haïr l'espèce humaine, et pourtant, c'était de cette manière qu'à présent il vivait. Épargner ou condamner, tel était son lot quotidien. Et il savait qu'il faisait cela très bien. On finit par se convaincre de cette prédilection. Une préférence, un choix, un faveur que la vie nous offre de croire que rien n'est encore fini pour nous. Un besoin de se raccrocher à quelque chose de peur de sombrer, sans jamais pouvoir en revenir. Répandre la mort pour ainsi penser stupidement qu'elle ne nous prendra pas trop vite. En devenir son serviteur pour se voir accorder ce semblant de répit. Illusion rien qu'une illusion.

Cela faisait quelques semaines qu'il traquait cet individu. Oliver Sanderson. « Témoin » potentiel du meurtre survenu treize années en arrière, le seul qui marqua sa vie si profondément, qu'il lui était impossible de croire que la vengeance peut souffrir d'un quelconque délai d'exécution. Comme chaque soir, Monsieur Sanderson traverse à pied les docks du sud de la ville pour prendre un taxi dans la rue principale. Et chaque soir depuis maintenant quelques jours, Julian se trouve là dans sa voiture, à l'abri des regards tout feu éteint, dans la pénombre inquiétante, épiant chacun de ses mouvements. Il sait ce que l'on encourt de jouer en solo, de faire cavalier seul. Mais ceci est son combat. Ce soir, Oliver ne rejoindra pas la rue principale, il ne prendra pas son taxi et ne rentrera pas chez lui dans les beaux quartiers du centre ville. Enfilant la cagoule posé sur le siège passager de sa Skyline, il démarre promptement le moteur de sa Nissan et file à toute vitesse pour lui barrer la route. Le piéton surprit par une aussi incongrue action, se stoppe net et fait quelques pas en arrière, grimaçant avant de jurer à voix haute. Julian son .38 chargé au poing, braque l'individu le contraignant à mettre les mains en l'air et à se retourner lentement. Après une fouille improvisée, il pousse l'homme jusqu'à un local désaffecté auparavant utilisé comme escale aux voyageurs contingents. Face contre le mur, le ton monte, à mesure que s'accélère la tension papable dans la pièce. L'interdisant de le regarder par pure sécurité, Julian entame la narration, son flingue appuyé contre sa tempe en rapport à cette nuit d'octobre 1997. Le bras plaqué entre ses deux omoplates, il entend le discours général de tout suspect. Le mensonge. Alors Julian se fait plus explicite. Atteignant la tête de l'interrogé avec la crosse de son arme, l'homme finit par s'asseoir, endolori par la douleur occasionné. Julian lui fait savoir qu'il n'est pas d'humeur à plaisanter et que s'il ne lui donne pas des informations tangibles de le faire avancer, il risque d'être moins sympathique. Mais l'individu s'acharne alors à lui réciter le dialogue qu'il a servit à la police treize ans auparavant. Le regard livide mais hagard, le suspect maintient les faits, se faisait passer pour la victime. Mais dans son sketch, une phrase de trop se fait entendre. Julian le saisit par le col de sa veste hors de prix et le plaque violemment contre le mur afin de lui demander de se faire plus clair. Il ajoute que le temps est une denrée précieuse et qu'il ne devrait pas la gâcher inutilement à lui servir des faits passées d'actualité. L'autre face à lui, détourne le regard, laissa échapper un petit rire. C'est l'action de trop. Julian le relâche et lui colle une bonne droite.

Si jusqu'à maintenant, il s'est toujours démerdé pour ne pas avoir de sang sur les mains, en cette soirée, rien n'a d'importance. S'il doit ôter la vie à cet homme, il le fera sans hésiter. Armant son .38, un coup retentit, la balle vint se loger dans le genou de l'individu qui hurle de douleur. Peut être que maintenant, il va se mettre à table.
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MessageSujet: it   Promenade de routine ou presque. [Daniela Logans] Icon_minitimeJeu 26 Aoû - 11:04

    Depuis ces huit derniers mois Daniela avait repris chaque contrat que son frère avait exécuté, cherchant des réponses à ses questions, si bien elle avait enfin saisit pourquoi James avait fait tout cela. Pour l’argent quoi de plus intéressant ? Il y avait quoi être tenté de faire un truc pareil, descendre un ou une inconnu(e) en échange d’une jolie somme d’argent. Rien de très compliqué ni de fatiguant. Ainsi cela expliquait pour quelle raison il balançait son fric sans compter allant même jusqu’à payer ses études. Des études de médecine que la petite brunette avait finit par laisser tomber après la mort de son frère n’ayant plus le courage de les poursuivre.

    Aujourd’hui, après tant de réflexions et d’hésitations, Dany s’était enfin décidée à reprendre le boulot de son frère au moins le temps d’exécuter un contrat et par la suite elle aviserait si elle continuerait ou non. De plus, cela lui permettait de se rapprocher en quelque sorte de son frère et d’en saisir la double vie et d’autre part de pouvoir apprécier tout ce qui découlait d’un tel job. A commencer par la joli somme d’argent pour chaque cible abattue, du cœur qui s’emballait au moment d’appuyer sur la gâchette, l’adrénaline qui augmentait à chaque seconde qui s’écoulait… Tout cela elle l’avait ressentit lorsqu’elle l’avait vengé.
    Suite aux nombreuses propositions qu’elle recevait ou plutôt son frère –ses anciens clients visiblement pas au courant de sa mort- Daniela avait accepté l’offre d’un de ses clients consistant à abattre un homme ici à Los Angeles. Bien qu’étant quasiment débutante, elle avait tout de même pris le soin de se renseigner sur la cible en question. Ainsi, cette dernière nommée Olivier Sandersons avait été payé plus d’une fois pour se taire devant les flics et ainsi avait gardé son silence lors d’un procès. Malheureusement, aujourd’hui il représentait un danger pour la personne qui l’avait payé par le passé. Un motif qui lui suffisait pour le descendre sans se poser d’avantage de questions.
    De ce fait, deux jours plus tôt, c’était peu mais Dany ne pouvait plus, elle avait examiné les habitudes et les déplacements de sa cible afin de ne pas se faire surprendre au moment venu. Oliver était synchro dans ses déplacements à trois minutes près et était toujours seul mis à part à de rares occasions. Parfait !

    Le jour J était enfin là et ce, non sans stresse. Rien que penser à ce qu’elle allait faire l’avait obsédée toute la journée. Une chance que Dany n’avait pas trainée avec sa sœur toute la journée aux risques que cette dernière soupçonne quelque chose. Cependant, la jeune femme avait ravalé son sa peur et ses angoisses préférant les laisser une seconde fois de côté. Elle y était arrivée lors de la vengeance de son frère alors pourquoi pas une seconde fois ?
    Longeant une ruelle sombre, peu éclairée par les lampadaires, elle ne cessait de lancer des coups d’œil autour d’elle de peur de se faire repérer bien de passer véritablement à l’acte. Pourtant il n’y avait pas de quoi se faire de soucis. La jeune femme était vêtue comme une simple civile banale et simple -puisque c’était là ce qu’elle était- et d’une casquette noire rabattue sur son visage au cas où. Comme on dit valait mieux prévenir que guérir.
    Venant s’installer sur le toit d’un immeuble en vielle état, elle monta son arme et la braqua droit sur le trottoir d’en face prête à être utilisée. Il ne restait plus qu’à attendre qu’Oliver se pointe et de lui régler son compte. Les minutes défilèrent et Dany était attentive au moindre bruit. La rue était pratiquement déserte à cette heure-ci, si ce n’est de rares passants qui pressaient le pas. Baissant la tête sur sa lunette de visée, lorsque l’homme en question apparut enfin, elle vint poser son doigt sur la gâchette et au moment même ou Sandersons allait mettre un pied sur le passage piéton, la petite brunette s’apprêta à tirer. Soudain, une voiture plutôt classe, surgit de nulle part lui gâchant ainsi l’occasion d’abattre la cible comme convenu. Un homme –qui ne pouvait être que cela vu sa carrure- surgit alors de la bagnole et pointa une arme sur Oliver. Putain c’était quoi ce bordel ? Il était pas censé être là celui-là .. Il n’avait pas pu venir avant qu’elle se décide ?!
    Ne sachant que faire, la jolie brunette releva la tête et suivit la scène des yeux. Que lui voulait-il ? Son portefeuille ? Si c’était le cas il y allait un peu fort pour quelques billets verts.
    Puis les deux hommes changèrent de place et s’éloignèrent quelque peu de la rue principale. Daniela laissa échapper un juron et vint de placer de l’autre côté du toit plus à découvert, ce dont elle n’avait une fois encore pas prévu. Pendant un moment, elle resta planter là à observer tant bien que mal l’échange entre les deux hommes était loin de ressembler à une conversation entre potes devant une bonne bière. Certes, vu la distance qui les séparait, elle ne pouvait entendre ce qu’ils se disaient, mais vu que le ton semblait monter cela laissa deviner la chose.
    La panique commençait à se faire plus intense petit à petit. Elle avait un client qui attendait et donc une cible à abattre. Et puis elle ne tenait pas à ce que l’individu à la voiture classe, le tue avant elle. Mais si elle venait à tirer maintenant elle ne voulait pas blesser au passage l’agresseur d’Oliver, il ne faisait nullement parti de ses projets. Du moins pas jusqu’au moment où un coup de feu retentit dans la ruelle, qui ne put d'annoncer que c'était là le moment de prendre une décision. Daniela devait faire ça proprement afin de laisser le moins de traces possibles et l’individu cagoulé faisait tout le contraire. N’ayant pas d’autre choix, elle attendit que ce dernier lui laisse le champ libre et lorsqu’il s’écarta quelque peu de sa cible elle vint regarder à nouveau à travers la lunette de visée et prit une bonne inspiration pour se donner du courage. L’instant d’après la balle siffla l’air pour finir entre les deux yeux d’Oliver Sandersons.

    Daniela releva la tête et l’espace de quelques secondes elle guetta la scène qui s’était déroulé sous ses yeux, comme figée sur place. Puis l’instinct de sniper reprit le dessus et la jeune femme se releva vivement afin d’aller démonter son arme et de la ranger sans son sac. L’instant d’après elle se rua dans les escaliers afin de dégager d’ici au plus vite et en toute discrétion si possible.

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MessageSujet: Re: Promenade de routine ou presque. [Daniela Logans]   Promenade de routine ou presque. [Daniela Logans] Icon_minitimeMer 1 Sep - 19:31

    Pourquoi un seul avertissement n'est jamais pris pour argent comptant. Pourquoi il y a t-il des répétitions d'actions pas toujours pour le plaisir d'en connaître la réitération? Comme un moyen de faire machine arrière que de pousser encore plus vite la machine. Une incompréhension de la taille de beaucoup d'autres que Julian ne cherchait à présent, même plus à comprendre. Parce que dans le fond, elle n'a d'importance que lorsqu'elle nous concerne. Et en cet instant, il se demandait bien ce qu'Oliver pouvait bien penser en cherchant à gagner du temps de la sorte. Peut être avait-il la certitude que sa vie ne dépendait plus d'une réponse correcte donnée ou pas. Peut être l'avait-il déjà associé aux Shark's et donc à un tueur sans merci qui malgré tant de belles promesses lui collerait un pruneau dans la tête une fois ce qu'il voulait entendre, entendu. Qu'il se fichait de l'issue d'une telle entrevue parce que l'ayant attendu depuis maintenant bien trop longtemps. Julian ne pouvait être sûr qu'une seule de ces possibilités énoncées soit vérifiée. Il manquait bien trop de temps pour cela, et encore plus, face au refus de collaboration de la part de Sanderson. N'étant pas vraiment du genre patient, il savait qu'il aurait plus vite fait de le renvoyer d'où il venait, plutôt que de lui faire passer un interrogatoire musclé digne d'un bon polar. Parce qu'il sentait que le résultat serait le même. Il ne se retrouverait pas plus avancé qu'avant de l'avoir rencontré en cette soirée. Comment connaître la vérité dans une situation où elle ne peut s'y prêter. Pourtant, il n'était pas prêt à faire preuve de confiance si en face, l'individu ne lui montrait pas patte blanche. Il n'avait aucune considération, pas plus de confiance en cet homme, alors comment pourrait-il faire preuve de ce recul tant attendu ?

    Impossible de réfléchir à deux fois. Julian n'agissait ici qu'à la façon d'un vieil automate qui inlassablement ne ferait que répéter encore et encore le même geste. Il était incapable de rester là sans agir. Il s'était éloigné de sa seule raison de vivre encore en vie sur cette terre, il tentait donc de combler un vide par un autre tout aussi profond et douloureux. Ce manque, cette absence de ne plus être auprès des siens. De se sentir abandonné par la vie, alors qu'il est persuadé que Calista vit quelque part le même sentiment. Il peut le ressentir. La distance n'a jamais été un obstacle, une promesse reste une promesse. Il espère seulement qu'elle arrive bientôt à sa concrétisation. L'attente est la pire des tortures possibles et imaginables. Et plus elle s'étendait et plus elle se faisait virulente et dévastatrice. À tel point qu'il n'agissait maintenant plus que comme un électron libre, n'ayant plus rien à perdre, risquant sa vie à chaque minute, comme si un tel comportement pèserait suffisamment lourd pour inverser la tendance de sa chienne de vie. Il avait tout tenté sans résultat. Ne lui restait que cela. La confrontation directe et radicale à la vie pour ressentir cet élan de survie en soi. Savoir que rien n'est encore perdu, qu'il n'est pas encore au fond du gouffre, et donc qu'il reste encore des possibilités de remontées. Qu'il ne doit pas perdre espoir même si ce n'est pas facile tous les jours. Mais comment ne pas désespérer quand le temps s'en mêle rendant la tâche un peu ardue chaque jour qui passe durant lesquels la veille ressemble étrangement au jour même qui ressemblera au lendemain. Cette routine quotidienne qui s'installe alors qu'aucun jour ne se ressemble vraiment dans la vie de Julian, mais chacun qui passe lentement trop lentement, est entaché de ce même sentiment de désespoir. À tel point qu'il pourrait en faire une science exacte.

    Il ne quittait pas Sanderson du regard. L'échange visuel était intense. Il savait qu'il suffisait d'une demi seconde d'inattention pour que la situation se retrouve inversée. Et ce dont il était sûr c'est que Oliver l'abattrait sans le moindre remord. Pas après l'acte irréparable qu'il venait de commettre. Pousser quelqu'un aux aveux et le faire de manière si directe, n'était pas vraiment le genre d'épreuves que l'on oublie facilement. Alors que l'homme était assis au sol, se tenant fermement le genou des deux mains pour en faire cesser l'hémorragie, maculant ses mains de son propre sang, il dévisagea Julian puis tenta de se remettre debout. Lorsque ce fut chose faite, il le regarda fixement, son regard trahissait bien ce qu'il pensait de son assaillant à tel point que Julian en avait les oreilles qui sifflaient. Reprenant son souffle, calmant le plus possible sa respiration, le dos courbé appuyé d'une main sur sa jambe, il baissa la tête pour la relever et se redresser. C'est à cet instant qu'il décida enfin à parler. Il commença par relater ce que lui avait vu, s'éternisant considérablement sur des éléments du décor au lieu de lui sortir des faits. Julian s'imagina à nouveau la scène. Il pouvait voir apparaître devant ses yeux cette ruelle sombre, dont l'éclairage s'éteignait par intermittence. Ce qui en jonchait l'allée, autant d'ordures et de désordre, comme s'il avait été présent. Il en respirait même l'odeur. Deux jeunes gens remontaient alors l'allée, joliment vêtus sortant du théâtre du coin, main dans la main et sourire aux lèvres. Oui, sourire aux lèvres. De ceux que rien ne peut effacer, que rien ne peut faner. Sanderson stoppa subitement son discours. Julian le saisit sans ménagement par le col pour le plaquer violemment contre le mur.

    – Qu'est-il arrivé à Mr et Mrs Mandrake, tu va répondre oui !?!!

    Un fin sourire se dessina sur les lèvres de la victime qui semblait vouloir dire : « Tu ne le sauras jamais ». Et alors que Julian allait riposter, plus à même de perdre une seconde de plus avec cet individu, il entendit le son d'une balle siffler non loin de son oreille pour venir se loger entre les deux yeux de Sanderson, lui ôtant la vie par la même occasion. Julian lâcha prise stupéfait par tant d'imprévus. Le corps de l'homme vint s'écrouler au sol lourdement dans un bruit tout aussi bref. Lui resta immobile quelques secondes, le temps de comprendre ce qui venait de se produire. C'est alors qu'il sortit de sa stupeur pour constater qu'il venait de se faire doubler. Ou que Sanderson n'était rien d'autre qu'un pion d'un plus grand, dont le visa pour la vie qu'on lui avait octroyé venait d'arriver à expiration. Simple précaution d'usage de la part du commanditaire ou besoin nécessaire de le laisser dans l'ignorance ? Passant sa main sur le visage, il s'essuya de ce sang qui n'était pas le sien, et sortit en trombe du bâtimen, bien décidé à démasquer l'auteur de ce meurtre. Il n'était pas là pour discuter de sa nécessité. Comprenant qu'il avait plutôt intérêt à faire vite histoire de ne pas trop laisser de traces sur le lieu du crime, il surprit une ombre passer sur un des toits des bâtiments voisins. Sanderson n'avait pu être atteint qu'à ce niveau là. S'adossant au mur de la bâtisse, arme au poing, il pénétra à l'intérieur repérant rapidement l'entrée de l'escalier principal qui donnait sur l'extérieur. Attendant sagement dans l'ombre que se montre enfin le commanditaire, des pas hâtifs sur l'escalier en fer, se firent entendre. Il n'en avait plus que pour quelques secondes. Lorsque la porte s'ouvrit, Julian ne cogita pas plus longtemps et se rua sur l'individu le plaquant vivement au sol. Surplombant l'inconnu, un bras sur sa gorge, Julian fut surprit de constater qu'il s'agissait en réalité d'une femme, mais n'arrêta pas sa réflexion à ce seul fait, lui interdisant le moindre mouvement d'hostilité.

    – Pourquoi ?? Pourquoi ??
    lui cria t-il, effectuant une forte pression sur sa gorge.

    Il savait parfaitement qu'elle était loin d'être une simple passante qui se serait retrouvée au mauvais endroit, au mauvais moment. Ce genre de coïncidence, ça n'existe pas. Pas dans leur situation.
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MessageSujet: Re: Promenade de routine ou presque. [Daniela Logans]   Promenade de routine ou presque. [Daniela Logans] Icon_minitimeSam 18 Sep - 19:03

    Bien trop occupée à fuir en vitesse, Daniela ne fit pas attention aux bruits qu’elle aurait pu entendre depuis le rez-de-chaussée. Grave erreur. Lorsqu’elle arriva presque en bas, elle sauta les quatre dernières marches en fer et ouvrit la porte à la volée. Aussi tôt quelque chose, ou plutôt quelqu’un se jeta sur elle, la faisant volontairement tomber au sol. Lorsqu’elle comprit ce qu’il lui arrivait il était déjà trop tard. Sa tête heurta le sol, et sans sa chute, Daniela cria de douleur. Alors qu’elle reprenait ses esprits légèrement sonnée sous le choc, elle eut la désagréable surprise de voir qu’elle était plaquée au sol, l’homme lui bloquant ainsi ses membres dans le but de l’immobiliser. Sans compter la pression qu’il exerçait sur sa gorge à l’aide de son bras. Elle qui était déjà essoufflée ça ne pouvait pas être mieux tombé !! Bref vous l’aurez compris, c’était là, la totale.

    - Putain lâche-moi !!

    S’écria-t-elle tant bien que mal alors qu’elle vint enfin le regarder pour la première fois. Bien qu’elle ne put voir son visage en raison de la cagoule qu’il portait, elle n’eut nul doutes à son sujet. C’était bel et bien lui qui s’en était pris à Sandersons juste avant qu’elle ne s’y mette également. Qui d’autre d’ailleurs ?
    Voyant qu’il n’obéissait pas, Daniela se mit à gigoter dans tous les sens pour se dégager de l’emprise de cet homme qui commençait à l’étrangler de plus en plus surtout à chacun des mouvements de la petite brunette qui ne servait quasiment à rien, si ce n’est à demander un peu plus de souffle malheureusement. Elle avait envie de crier pour qu’on vienne l’aider. Après tout, elle aurait très put bien passer pour la victime innocente dans cette histoire. Son arme était rangée bien au fond de son sac qu’elle avait perdu dans sa chute, elle ne portait pas de cagoule contrairement à d’autre, et n’était donc ni armée et ni dans la mauvaise position. Mais cela lui était impossible d’une part car la rue était déserte. Et même si quelques rares passants s’y seraient trouvés, qui viendrait en aide à quelqu’un qui en a le besoin dans un quartier pareil aux risques de se prendre également une balle ? Et d’autre part le souffle lui manquait pour se mettre à gueuler au secours.
    Se débattant alors de plus bel, la jeune femme fut surprise de sa question qui la calma légèrement. Son agresseur était hors de lui, ça il n’y avait pas de doute. Vu la manière dont il venait de la foutre à terre il n’y avait pas à chercher le contraire. En revanche, ce qui attira son attention fut le fait qu’on aurait dit qu’il y avait comme une nuance de désespoir dans sa voix. Dany le regarda dans les yeux -puisqu’elle n’avait que ça à voir d’ailleurs- et tenta d’y trouver une quelconque réponse qui pourrait le confirmer. Mais en vain. Une fois encore la rue principale était peu éclairée et l’homme cagoulé étant dos au peu de lumière, Dany n’y vit que dal. Quelle situation de merde sérieux !! Pourtant cela ne l’arrêta pas. Daniela lâcha quelques mots incompréhensibles dus à la pression qu’il exerçait toujours sur sa gorge et se détendit quelque peu attendant qu’il veuille bien desserrer afin de la laisser parler plus clairement en réponse à sa question.
    Par chance c’est ce qu’il fit, si bien que la jolie brunette saisit cette occasion pour dégager une de ses jambes et pouvoir ainsi lui assener un coup de genoux en plein face.
    Son agresseur tituba sous le choc lâchant prise, et Daniela inspira une bouffée d’air.

    La jeune femme qui se mit à tousser, ne sut quoi faire. Elle ne pouvait pas s’enfuir. Et même si elle y parvenait, maintenant qu’il avait vu son visage il n’aurait pas de mal à la retrouver. Visiblement il ne lui restait plus qu’une chose à faire … Dany se releva vivement et se jeta à son tour sur son agresseur et tenta de prendre à son tour le dessus prenant soin de veiller à ce que l’arme qu’il tenait ne soit pas pointer dans sa direction, au cas où un coup partirait.

    - Tu devrais me remercier … sans moi t’aurais un mort sur la conscience !!

    Lâcha-t-elle en le saisissant par les poignets, à moitié assise sur lui, afin de parer au mieux les coups qu’il tentait de lui donner. Cependant, lui étant plus costaud et donc plus fort niveau force, elle comprit qu’elle devait faire vite avant que les rôles ne s’inversent une fois de plus.
    Sans perdre de temps, elle lâcha un de ses poignets et vint saisir la cagoule afin de la retirer, laissant ainsi clairement dévoiler le visage de son agresseur …
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MessageSujet: Re: Promenade de routine ou presque. [Daniela Logans]   Promenade de routine ou presque. [Daniela Logans] Icon_minitimeMer 22 Sep - 20:32

L'atmosphère devenait électrique entre eux. Il lui empêchait tout mouvement, se fichant de lui faire mal ou pas. Elle tenta au départ de se rebeller, de se libérer de son emprise, en vain. Elle se tint donc plus sage. Mais il sait qu'elle est loin d'être résignée. Un tireur à gages ne se résout jamais de la sorte, et tout ce qu'elle fait, n'est que le résultat d'un calcul posé d'avance. Et c'est ce qu'il y a de plus dangereux dans un tel comportement. Elle reste pour Julian ce qu'il y avait de plus imprévisible, donc d'une méfiance sans égal. Il n'est même pas question de confiance. Il ignore qui elle est, il ne l'a jamais eu auparavant, ne l'a jamais croisé sur un circuit ou dans un tout autre deal. Elle reste cette ombre, sans nom et sans visage. Enfin c'est ce qu'il en était jusque là. Cependant, elle ne semble pas aussi furtive et dangereuse que ce à quoi il s'attendait. Il aurait pensé avoir à faire à plus de résistance de sa part, à moins de capitulation, cependant, la privant d'oxygène, son choix de riposte était plutôt restreint. Elle est sous tension, tout comme lui, ne sachant de quoi sera faite la minute qui suivra une telle altercation. Mais tant qu'il détient le contrôle de la situation, tant que face à elle, elle n'a qu'un homme sans identité, il sait qu'il y aura toujours moyen de prendre la tangente, et elle dans l'ignorance, restera dans l'appréhension d'un jour le revoir, ou peut être jamais.

Elle se débat, il fait taire toute protestation de sa part. Elle montre alors signe de coopération, Julian dégage sa gorge pour lui permettre de respirer à nouveau correctement et de s'expliquer à propos de ses agissements de ce soir. Et c'est, sans qu'il ne parvienne à parer le coup au mieux, qu'elle lui assène un coup de genoux en pleine face, le déstabilisant assez pour qu'elle puisse se dégager et reprendre l'avantage sur son agresseur. Et alors qu'il aurait pu croire qu'elle allait fuir à toutes enjambées, la jeune femme n'en fit rien. Peut être qu'elle venait de saisir qu'il pourrait la retrouver bien trop facilement et qu'une telle perspective n'était pas à son goût.
Il se retrouve à son tour, dos au sol, immobilisé par la jeune femme qui en profite pour le désarmer, et le dominer. Retrouvant ses esprits au mieux, il parvint à voir cette détermination figée sur son visage. Haletante, elle maintient fermement ses poignets, à califourchon sur lui. Dans toute autre situation que l'actuelle, Julian aurait surement apprécié, sauf qu'ici il n'était plus en position de force. La roue ayant tourné, c'était en sa défaveur qu'elle avait reprit le contrôle de la situation. Quoi de plus normal. Et bien qu'il était immobilisé pour un temps, il savait, tout comme elle, que ce n'était que temporaire, que ça ne durerait pas, et que tôt ou tard, il finirait par la surpasser encore. Il l'entendit formuler ses mots. Il savait qu'elle disait vrai, et bien que ça l'énervait au plus haut point, elle avait parfaitement raison. Mais rien ne lui obligeait de l'admettre. Il lui répondit par un silence, sans perdre le contact visuel. Il respirait bruyamment, sa respiration, saccadée, s'enchainait de plus belle. Pas prêt à accepter quoi que ce soit, il tenta de se dérober, lui asséna des coups qu'elle para aussitôt les avait-il élevé. Les mouvements succédèrent les précédents et ainsi de suite jusqu'à ce qu'elle joue la carte de l'innovation, ce à quoi il ne s'attendait pas. Libérant un de ses poignets, il attrapa directement sur sa jambe, afin d'avoir une emprise sur elle et de la basculer, mais elle réagit plus vite que lui, portât sa main à sa figure, lui ôtant d'un geste sec sa cagoule, le désarmant complétement.

Il venait de perdre à la seconde où elle avait agit, sa solution de secours … Manqué. La dévisageant sans rien ajouter, voyant que les mots lui manquaient à elle aussi, mais ne montrant pas le moindre signe de reconnaissance, il se passa la main sur le visage, avant de capter son regard et de la débiter de questions, sur un ton plutôt calme, bien que clairement insatisfait.

– Dis moi pour qui tu travailles !! Et va pas me dire que tu te la joue en solo. C'était contre qui que tu en avais ? Contre lui ou contre moi ? Est-ce que tu sais qui je suis ?

Il avait besoin de réponses, bien qu'il savait qu'à présent, il n'avait plus aucun moyen de pression sur elle, d'aucune sorte. Elle n'était pas obligé de lui répondre, après tout, pourquoi le ferait-elle ? Mais il tentait le coup, de toute façon, il n'avait en cet instant, plus rien à perdre. Enfin, pas au sens général, mais s'ils venaient à être surpris ici, il était prêt à parier qu'ils pourraient avoir de gros emmerdements. Cependant, il voulait élucider ce qu'il venait de se passer cette nuit, quitte à la traquer par la suite. Il était prêt à tout pour avoir ce qu'il voulait. Et rien ne semblait pouvoir l'arrêter.
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MessageSujet: Re: Promenade de routine ou presque. [Daniela Logans]   Promenade de routine ou presque. [Daniela Logans] Icon_minitimeSam 23 Oct - 21:13

    Tout se passa très vite. Les coups s’enchainèrent les uns après les autres, tous deux répétant les mêmes gestes. Lui attaquant pour reprendre le dessus tandis qu’elle luttait pour rester en position de force autant que possible. Bien que cela semblait durer une éternité comme si ça n’allait jamais cesser, la scène prit enfin une autre tournure. En effet, alors qu’elle le sentait la prendre par la jambe pour la faire basculer à son tour, Dany s’empressa de lui retirer la cagoule qu’il portait jusqu’à présent …
    Le masque enfin tombé, un long silence sembla s’installer entre les deux jeunes gens comme si la scène avait été mise sur pose. Daniela, qui à présent était immobile, le dévisagea du regard puisque cela lui en était désormais permis. Malgré cela l’homme n’était rien d’autre qu’un parfait inconnu pour la petite brunette. C’était là, la première fois qu’elle le voyait et espérait secrètement que ce serait la dernière. D’ailleurs lui aussi semblait perturbé par ce qui venait de se passer, ne s’y attendant certainement pas. Cependant l’inconnu repris très vite ses esprits afin de lui faire un interrogatoire ce qui eut le dont de la déstabiliser à son tour. D’une part car il s’acharnait à tout savoir et d’autre part le ton qu’il employa la surpris au point de ne plus savoir où elle était.
    Que devait-elle répondre à tout cela ? Rien ou alors mentir ? Ne rient dire semblait la solution la moins favorisante … qui sait ce à quoi il serait près pour la faire parler ? Et puis mentir était bien plus tentant, mais s’il la connaissait également de par l’hôpital où elle bossait comme ailleurs elle serait dans la merde. Si cela elle avait su ce qui aurait pu se passer pour anticiper bien à l’avance. Malheureusement elle n’était pas voyante et de ce fait Dany était contrainte d’improviser au fur et à mesure.

    - On m’a engagé pour tuer Sanderson c’est tout

    Finit-elle par lâcher après un long silence pesant. Avouer une part de la vérité aussi mimine soit-elle lui avait semblé la meilleur moyen de détendre l’atmosphère de et filer par la suite tranquillement. Pas question de tout balancer non plus. Moins l’inconnu en savait mieux c’était. La jolie brunette le regarda muette se questionnant à son sujet et ce qu’il pensait de cet aveux. Allait-il la croire ? Cela lui suffisait-il ? Ou allait-il encore chercher des réponses à ses questions ?
    Soupirant, elle se redressa quelque peu lâchant prise sur lui, excepté sa main dans laquelle il tenait son arme. Elle ne voulait pas se faire avoir comme elle l’avait eu en jouant les soumises. Comme on dit, il vaut prévenir que guérir.


    - On devrait plutôt partir avec tes conneries ont a dut se faire remarquer !!

    La jeune femme lui lança un regard méfiant et finit par le lâcher complètement. Encore une fois, elle ne le connaissait pas et n’avait reçu aucun ordre à son sujet. Le tuer lui aussi ne figurait pas dans ses projets ou ceux de son client et cela ne l’enchantait guère sauf s’il persistait à l’agresser comme il faisait si bien.
    Se relevant enfin, elle s’apprêta à quitter les lieux évitant toute fois de lui tourner le dos …


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MessageSujet: Re: Promenade de routine ou presque. [Daniela Logans]   Promenade de routine ou presque. [Daniela Logans] Icon_minitimeLun 25 Oct - 20:25

    Tension, pression, trouble, étreinte, intimidation, influence. Autant de facteurs qui se jouaient entre eux sans que l'un ou l'autre ne l'ai prévu. Il n'avait pas pensé que la soirée se finirait de la sorte, tout comme il ne s'attendait pas à se faire doubler comme elle l'avait fait. Chose qui lui restait encore en travers de la gorge. La pupille était difficile à descendre. Mais ce qui était fait, est fait. Lui reprocher tous ses torts ne ramènerait pas Sanderson, homme dont il était persuadé qu'elle ne connaissait si le passé ni le présent pas même le futur. Enfin, si le futur elle le lui connaissait. Six pieds sous terre, elle n'en était chargé pour lui. Peut être était-elle une créatrice de perspectives, limitées certes, mais perspectives quand même. Ironie, rien que de l'ironie, c'était peut être tout ce qui lui restait en cet instant. Peut être que Sanderson n'aurait rien dit, peut être l'aurait-il fait. Quoi qu'il en soit, à présent, il ne pouvait rien en changer. Tout ce qui lui restait c'était cette femme dont le nom lui échappait encore.

    Alors qu'elle l'avait démasqué lui retira sa cagoule, l'expression de stupéfaction qu'elle affichait sur le visage prouvait qu'elle ne le connaissait pas et donc qu'elle ignorait qui il était. Une sacrée aubaine que de ne pas être connu par une tueuse à gages. Pour combien de temps encore ? Ça c'était moins sûr. Pour le moment, il s'en accommoderait. Laissant planer un long silence au-dessus d'eux, signe de sa grande réflexion ou alors de la maitrise parfaite de l'information, elle lui répondit enfin. Devait-il comprendre qu'elle ne lui dirait pas pour qui elle bosse ? Sans aucun doute. Et si elle avait été employé par les Shark's parce qu'ils se seraient rendu compte de son double-jeu ? Non, si tel avait été le cas, c'est lui qu'elle aurait abattu ce soir. Vivant, il n'aurait causé que plus de problème. Bien qu'il n'était que convaincu à 70%, il préféra opter pour cette option pour le moment, manquant cruellement d'éléments pour se positionner correctement. Mais si sa tête avait été mise à prix comme il pourrait le supposer, alors oui, ils seraient amené à se revoir. Quoi qu'il n'était pas pressé d'échanger à nouveau avec elle, il pensait cependant que si leur prochaine rencontre se goupillait comme l'actuelle, il allait finir par y prendre goût.

    – C'est tout hein ? Ouais …
    Commenta t-il avec exaspération.

    Elle risquait surement sa vie en lui parlant de la sorte elle aussi. Un contrat ça ne se trahit pas et vendre son commanditaire au premier venu encore moins. Alors il pourrait user de tous les stratagèmes qu'il voulait, passer par toutes les situations possibles et imaginables pour la faire parler, il allait s'en dire qu'elle ne dirait rien de plus. Il devait cependant s'estimer heureux. Elle ne le connaissait pas, elle ne connaissait pas non plus son groupe d'appartenance pas plus que ce qu'il faisait en ce lieu et sur sa scène de crime. Alors la balance penchait du côté de la survie pour elle comme pour lui. Elle reprit alors la parole, sentant la tension dans l'air suffocante en plus de la situation inconfortable dans laquelle ils se trouvaient à la vue de tant de regards.

    –Mes conneries ?! La faute à qui ?
    (Il marqua un silence avant d'ajouter dans un sourire.) Bon, ne restons pas fâchés, si on parvient à sortir de là en un seul morceau, je t'offre le café.

    Légèreté et désinvolture dans son ton, comme s'il était possible qu'il en soit ainsi. Après ce qu'elle venait de faire, il n'était pas prêt de faire preuve de bonté à son égard. La culpabilité était partagée d'après la vision de Julian. La jeune femme finit par relâcher son poignet, consciente du risque qu'elle prenait en faisant un tel geste. Un soupçon de confiance ? Non, surement pas. Il ne broncha pas, ne criant pas riposte. Se relevant alors, il en fit de même, remarquant que la jeune femme restait sur ses gardes, bien face à lui. Il fit un demi sourire, face à l'excès de précaution de la jeune femme parfaitement justifié cependant, avant d'aller s'adosser au mur, en couverture d'angle pour faire état de l'agitation extérieure. RAS mais plus pour très longtemps. Toujours à l'affut du risque, se riant du danger. Julian sortit donc de l'immeuble, dos à elle, exagérant son manque de prudence à l'égard de la jeune femme, à l'opposé de celui qu'elle venait d'avoir avec lui. S'engageant dans la ruelle, direction sa voiture, il remonta la rue dos courbé néanmoins, gagnant à la hâte sa Nissan.
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