# Rendez-vous avec le diable || PV Liam

[Bon, je fais un petit test du RP à la 1ere personne. Tu sera mon crash test Tu me diras se que t’en pense, et comment tu préfère ]

La situation avait changé ? Mon cul oui. Moi qui avait toujours étais habitué à être chassé, traqué, poursuivis. En rien du tout la situation n’avait changé. Elle avait toujours était ainsi. Qui était-elle, cette fille, pour osé venir l’attaquer dans sa propre maison. Etait-elle suicidaire ? D’accord, je ne vivais pas ici depuis longtemps. Mais quand même. Sans aller jusqu’à dire que connaissais les recoins de mon appart’ par cœur, j’en connaissais suffisamment. Et puis, c’était mon appart’, après tout. Je savais mieux que personne qu’est-ce qui se caché ici et là. Mais d’abord… Comment l’avait-elle retrouvé ? Le nom sur le contrat était un faux. Avais-je était si imprudent ? Impossible, cela ne me ressemblais pas. Et si elle m’avait suivi, je m’en serai rendu compte, non ? Bon, peut-être pas.

Soit. De toute façon, la situation était telle. Elle était la, moi aussi. Tout deux visant l’autre du regard, et de l’arme. Elle semblait apprécier la situation. Psychopathe, tueuse acharné, tortureuse ? Je n’en savais rien. Après tout, depuis combien de temps vivais-je ici ? Un mois, deux tout au plus. Comment pourrais-je connaitre tout le monde ? J’avais bien fait quelques recherche, mais sans plus. Je me promettais alors de poursuivre ces mêmes recherches, lorsque le moment actuel serait terminé. Mais comment allait-il se finir… Cela en devenait terrifiant. Allais-je encore devoir changer de bâtiment, de ville, m’exiler du pays, carrément ? Non ! Tout cela était fini. J’en avais assez de devoir courir constamment. A présent, la situation allait changer. Je décidais de me battre, au lieu de fuir, bien que les cibles soit toute après moi.

Cela ne s’arrangerait probablement pas, et me connaissant, j’allais accumuler les attaquants, et devenir la proie de bien des gens. Je ne savais pas encore comment j’allais pouvoir m’en sortir, mais bon. Qui vivra verra. Et puis, si cela se trouve, j’allais mourir, ici, maintenant. Bon, si c’était le cas, je doute que je partirai seul. Je me demandais d’ailleurs ce que valait la jeune femme. Je posais donc mon regard sur elle, tandis qu’elle répondait à mes questions. Elle ne voulait pas me donner son nom ? Etait-elle si peu connue ? Ou alors voulait-elle cacher son identité, comme lui ? Moi aussi, j’étais un tueur, un chasseur de proies. Et pourtant, Dieu sais que je cachais mon nom pour qu’on ne me retrouve pas. C’est vrai que jusque là, ça avait très bien marché… Bref. Je soupirai, et lorgnai mon regard sur son corps. Elle était sarcastique, et semblait assez confiante. Folie, ou simple excès de confiance ? Allez savoir. En tout cas, cela me fit sourire. Je l’aimais bien, cette fille, après tout.

Mes yeux se glissèrent rapidement sur sa main, qui tenait son arme. Je voulais savoir si elle était une vraie tueuse, et pas uniquement une nouvelle venue qui se la jouait. Mais en voyant que ses doigts ne tremblaient pas, qu’elle tenait fixement son arme, j’en concluais qu’elle n’était pas débutante. Bien. Aucun de nous deux n’en sortirai indemne. Pourtant, cela aurait été préférable pour chacun. Lorsque la jeune femme commença à regarder un peu partout, je suivis son regard, légèrement inquiet. Elle était la quand j’étais arrivé. Avait-elle eut le temps de cacher des choses, d’en prendre d’autre ? Ou cherchait-elle une pièce pour prendre l’avantage ? Je regardais à droite, à gauche, cherchant se qui n’aurait pas lieu d’être. Je ne repérai cependant rien qui manquait, rien de nouveau. Si elle avait eu le temps de placer quoi que se soit ici, elle était très forte. Cependant, le fait qu’elle regarde en direction de la cuisine m’inquiéta. Dans cette pièce, il était évident qu’elle serai en avantage. Et cela, je ne pouvais le permettre. Je pris alors dans ma main ma seconde arme, en maudissant le ciel de ne pas pouvoir porter mes P-90 à la ceinture. Avec des chargeurs limités, et une précision certes correcte, mais pas excessive, je n’étais pas sur de pouvoir la blesser suffisamment pour l’immobiliser. Quoiqu’avec une arme d’un autre calibre, je l’aurais peut-être tué sans le vouloir.

Puis, elle lui proposa de se rendre, me disant que cela n’en serai que moins douloureux pour lui, qu’elle n’avait pas toute la journée, blablabla. Je lui souris, tout en agitant mes deux armes vers elle. Oubliait-elle qui était en position de force ? Je portai alors un des canons vers son visage, tandis que l’autre descendait lentement vers le bas de son corps, et s’arrêta au niveau de la rotule. Bah quoi ? J’aimais bien jouer avec mes victimes, les immobilisant, et leur offrant une douleur cuisante. Bien sur, dans la situation actuelle, je n’avais pas réellement envie de faire feu. D’abord, car nous étions dans mon appart’, et que cela serait long à nettoyer. Ensuite, parce que le bruit alerterai probablement les voisins. Soit, elle avait pénétré chez lui sans invitations, mais comment ferais-je pour expliquer mon arsenal ? Et finalement, et surtout, parce qu’elle me tenait en joue, et bien qu’elle n’ai pas l’air de vouloir m’abattre, je savais qu’elle n’hésiterai pas à faire feu. Et si jamais je lui tirais dessus, même dans l’intention de la tuer, et que cela marchait, elle aurait le reflexe stupide mais bien ennuyant de tirer.

Je laissais un petit silence s’installer, doucement, puis le rompit après quelques minutes, la situation devenant rapidement périlleuse.

« Si vous êtes la, et que vous m’avez trouvé, c’est que vous devez un peu me connaitre, quand même. Déjà, je ne comprends pas qu’en sachant cela, vous ayez eu l’audace de venir m’attaquer dans ma propre demeure. Probablement un réel excès de confiance. Si c’est le cas, vous devriez savoir que je ne me rendrais pas, et que je préfèrerai mourir ici que de devoir être humilié aux pieds de ces abrutis. Nous nous reverrons un jour, un jour très proche, croyez moi, mais pas aujourd’hui. Maintenant, je ne doute pas que vous soyez consciente que si un coup de feu part, l’autre sera en mesure de riposter dans la seconde, et nous nous turions l’un l’autre, étant chacun perdant. Maintenant, c’est peut-être se que vous désirez… A vous de choisir. C’est le moins que je puisse faire, après tout. »

Je souris à nouveau. J’avais reprit cette phrase exprès, histoire de voir comment elle le prendrait. Bien que la situation soit périlleuse, je commençais à m’amuser. Comment tout cela allait bien pouvoir se terminer ? C’était tout l’enjeu. Et le plaisir marquait mon visage.